Un peu d'histoire

L' originalité de la Kinésiologie étant d’utiliser le test musculaire afin d’identifier des déséquilibres sur les plans physiques, émotionnels et énergétiques, ainsi que les moyens à utiliser pour les rééquilibrer, il est normal de revenir sur les origines de ce test pour mieux comprendre le fonctionnement de cette méthode. 

Les origines du Test musculaire

Aux États-Unis, les premières observations en termes de réponses musculaires (tests musculaires) remontent à 1912 avec le docteur RW Lovett. Ce chirurgien orthopédiste s’’intéressait au tonus musculaire de patients atteints de poliomyélite et à la manière de les « tester » facilement, Il mit alors au point une méthode simple et efficace d’évaluation qui est encore d’actualité aujourd’hui.

La pratique est simple. on positionne un membre de telle façon qu’un muscle se trouve dans sa position optimale de contraction, on exerce alors manuellement une pression légère et contrôlée sur le membre impliqué en se dirigeant vers l’extension du muscle. On note alors le résultat. 

Si le muscle n’a aucune difficulté de contraction on lui donne la note de 3/3. A L’inverse, si celui si ne pouvait même pas se contracter volontairement, il obtenait  la note de 0.

La note intermédiaire de « 2 » englobait l’ensemble des autres cas de figure. 

RW Lovett appliquant un test musculaire sur une jeune patiente

Quelques décennies plus tard, Henry et Florence Kendall reprirent les travaux du docteur Lovett, en les élaborant et en ajoutant d’autres critères d’évaluation faisant passer la notation de 0 à 5. En 1949, ils publièrent les résultats de leurs travaux dans un livre qui fait encore référence aujourd’hui. "Muscles: Testing and Function” – Traduit en français sous le titre : «  Les muscles : bilan et étude fonctionnels ». 

Dans les années 60 un Chiropracteur de Détroit, Georges Goodheart, s’intéressant aux travaux des Kendall, remarqua, selon « l’échelle des valeurs qu’ils avaient publiée », que certains muscles spécifiques présentaient très souvent une perte de tonus en présence d’un organe en déséquilibre. 

Ainsi, par exemple, la portion claviculaire du grand pectoral testait « faible » (moins de 5) lors d’ulcère à l’estomac. Après traitement spécifique du problème, le muscle redevenait « fort », semblant ainsi ancrer la « réussite » du protocole utilisé. 

Pourtant cette observation ne pouvant être généralisée à tous les patients. Certaines personnes, en effet voyaient leurs muscles en hypotonie même avec un organe en bonne santé ou étant redevenu sain. 

En chercheur persévérant et curieux, Georges Goodheart s’intéressa aux travaux de 2 américains

1) Franck Chapman, un ostéopathe américain qui, dans les années 30, avait mis en évidence chez des patients malades, des points sur le corps qui apparaissaient douloureux au massage. Après un temps plus ou moins long de stimulation de ces points, ceux-ci apparaissaient moins douloureux voire indolores et le patient observait un mieux-être ressenti. Ces points, permettant une meilleure circulation de la lymphe dans le corps prirent le nom de « neuro-lymphatiques »

2) Terence Bennet, qui 10 ans auparavant, avait remarqué, lui aussi des résultats identiques, non pas avec des points à masser sur le corps, mais avec essentiellement des points à tenir sur la tête. A la différence des « points de Chapman » Il fut observé que ceux-ci facilitaient la circulation sanguine dans certaines parties du corps. On les nomma donc Les points  neuro-vasculaires. 

Georges GOODHEART





Georges Goodheart rassembla alors cette somme d’informations, en y ajoutant d’autres principes et notamment ceux liés à l’acupuncture chinoise où chaque organe est associé à un courant vital appelé méridien. 

Après ces années d’essais et erreurs, la synthèse était enfin claire. 

En partant d’un test musculaire spécifique « faible » le docteur Goodheart choisissait alors la correction adéquate pour équilibrer la personne.


 Tout était parti d’un organe … tout revenait vers l’organe …

La boucle était alors bouclée, La kinésiologie Appliquée était née.

Dans les années 70, Georges Goodheart initia certains proches à cette technique. Ils furent connus à cet époque sous le noms de 12 salopards … en référence au film éponyme et surement à leur manière peu orthodoxe d’entrevoir la santé humaine. 

Comme nous l'avons vu dans la page précédente, un chiropracteur éminent de ce groupe, John Thie s’intéressa au moyen de pouvoir enseigner l’essence de la kinésiologie Appliquée à « monsieur et madame tout le monde » afin que chacun puisse, au quotidien s’équilibrer face aux différents stress de la vie .

 Avec l’appui de Georges Goodheart, Il créa alors, le Touch For Health qui deviendra le socle où viendront prendre appui de nombreuses méthodes reconnues, comme par exemple:

Connue dans le monde entier depuis maintenant près de 50 ans, la kinésiologie est une technique complète et évolutive qui connaît aujourd’hui un véritable essor comme le montre « l’arbre du Touch for health » ci-dessous